Bonjour à tous,
De retour en Amérique latine après 8 ans d’absence. 15 ans sans venir en Amérique du Sud. Ça ne me rajeunit pas certainement, mais au fond de moi rien n’a changé. C’est se qui est le plus étrange. Peut-être un peu plus de maturité, de recul par rapport à la vie et à la réalité qui nous entoure, la connaissance du cinéma y est surement pour quelque chose. Le reflet de la vie que j’apprends à décortiquer. J’écris actuellement en utilisant une tonne d’«espaniolismo», une langue qui vit et qui renaît en moi, depuis que j’ai monté dans l’avion à Toronto. J’ai officiellement pris la décision de ne parler que l’espagnol pour les 75 prochains jours. Je dois avouer être un peu rouillé, mais à chaque conversation que j’entreprends je m’améliore et reprends contact avec le passé. Je pourrais parler d’un voyage dans le temps, malgré le fait que je ne suis jamais venue ici. Cependant, la nuit venue comme au Pérou en 1995, les chiens aboient sans arrêt. Une cacophonie qui résonne durant des heures à la tombée de la nuit et qui finit par nous bercer. Comme une musique de fond qui au premier abord nous dérange, mais qui finalement nous rassure. Dans un monde où les rues ne sont pas éclairées, ces aboiements deviennent notre lumière. Après mûre réflexion, je crois fondamentalement que les chiens sont de loin plus peureux que les humains. Par-dessus tout, ils craignent l’obscurité, la nuit. Ils se répondent ainsi des heures durant, se faisant écho «de un lado a l’otro».
Nous sommes en février et c’est la fin de l’été ici, l’équivalent de notre mois d’août. Beaucoup de Chiliens sont en vacance et beaucoup de touristes son de passage au village. Pour les deux prochaines semaines une foire bas son plein. Nourriture locale, musique, souvenir et divertissement de toute sorte. D’un côté, l’homogénéité de l’Amérique latine me frappe et je me sens en terre connue alors que de l’autre la position géographique du Chili est unique et amène son lot de particularité. Peut-être que les Chiliens se différencient de leurs voisins par le fait qu’ils sont un mélange de toutes leurs influences. Après tout, après les Chiliens il y a les pingouins. En ce sens, l’ultime frontière joue un effet de passoire qui retient un peu de tout ce qui se fait du Mexique à la Terre de Feu. À cet effet, J’ai été surpris d’entendre à la foire des chanteurs entonner de la musique Mariachi, ce qui est par exemple inexistant au Panama où la culture locale domine. Dans le même ordre d’idée, Andres m’apprenait qu’au chili «el anticucho» signifie une brochette sur le grill alors qu’au Pérou, pays voisin, il signifie une brochette de cœur de bœuf. À ce qu’il paraît, les Chiliens appellent une banane, un «platano», alors que dans le reste de l’Amérique Latine «el Platano» est le plantain.
Bravo, éternel voyageur, rendu au Chili.
Comment va le contact avec la population,? Ça parla espanôl
…et l`hiver qui commence , alors qu`ici on sent déjà le printemps !
j`écoutais un reportage, “La marche de l`Empereur” les pingouins, ou les manchots d’Amérique du Sud, Patagonie,cercle Antartique.Excellent reportage.
As tu l`intention de visiter le continent Antarctique?
Il y aurait même des endroits plus “chauds” (volcans en Antarctique)
Bonne chance et Bon Séjour en ces contrées lointaines..
Robert
Bonjour mon cousin globe-trotter! Tu es déjà reparti! On a pas eu le temps de se voir mais tant mieux pour toi, tu sembles débuter encore une belle aventure de découvertes! Je te souhaite du bon temps et te suivrai avec plaisir dans ce voyage tout au bas de notre belle boule de vie… Lou.xx
c l’fun de te lire Ben je peux me mettre un peu plus dans ton monde,qui justement a l’air très passionnant! té fort!!!!!!!!